Ce vocable, si réducteur, suffit à porter tout le mépris du troupeau de bien-pensants.
Troupeau dis-je bien, mené au pâturage par une autre mère, la sainte-mère celle-là...
Du coup, on lapide sur la place publique.
On condamne l'état et le fruit.
On marque au fer rouge des générations d'adolescentes. Certaines choisissant même de s'enlever la vie à plutôt que de déshonorer leurs familles en mettant au monde un enfant "illégitime" .
Qui d'entre nous a pensé crucifier le fils-père ?
À croire que les filles-mères le sont devenues par l'opération du saint-esprit...
Par exemple, lorsque la sainte-mère nous enseigne l'histoire de Marie-Madeleine la pécheresse...qui avait sans doute commis tous ses péchés en solitaire...a-t-on rapporté les fautes des partenaires de Marie-Madeleine ? Non !
Peut-être les larrons en croix ? La sainte-mère n'en fait mention nulle part dans ses écrits racontés et perpétués par des saints-hommes.
En valeur de 2019, à bon droit, on accueille l'état et le fruit, pourvu qu'un fils-père revendique sa paternité.
La différence entre maintenant et alors: les moutons sont moins nombreux!!!
(Crédit photo: kittikornphongok)
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